Bigorexie : pourquoi être accro au sport est dangereux pour la santé ?

Faire de l’exercice physique peut être bénéfique pour votre corps et votre esprit : plus de forme et moins de stress, ainsi qu’un meilleur sommeil… Le sport est une source de plaisir, et aide à vivre une vie équilibrée. Cependant, pour certaines personnes, faire du sport et repousser ses limites peut devenir un désir obsessionnel. Dans les années 70, on la décrivait comme une « addiction positive », la bigorexie est un type d’addiction aux conséquences négatives. Cet article explique pourquoi l’addiction au sport peut être néfaste pour la santé.

Le résumé de l’article :

  1. Qu’est-ce que la bigorexie ?
  2. Quelles sont les conséquences de la dépendance au sport ?
    1. Le corps a été endommagé et ne se guérit pas toujours tout seul.
    2. On peut trouver d’autres troubles spécifiques aux femmes .
    3. Le cerveau qui est dépendant a besoin d’une dose de sport
    4. L’ addiction au sport entraîne une obsession de l’image du corps .
    5. Une dysmorphie musculaire se développe
    6. Des troubles de l’alimentation se développent
    7. La bigorexie vous coupe de vos réseaux sociaux
    8. La bigorexie entraîne des souffrances et des troubles mentaux.
    9. Elle peut conduire à l’abus de substances
    10. Elle favorise le sentiment constant de danger

Qu’est-ce que la bigorexie ? (Définition)

La bigorexie peut être décrite comme une addiction au sport qui fait partie des addictions aux drogues comportementales. Il s’agit d’un exercice excessif et fréquent, mais inefficace. Ce besoin habituel amène la personne à être un fervent adepte d’un ou même de quelques sports pour en retirer des bénéfices immédiats sans tenir compte des effets négatifs à long terme.

La raison de cette obsession pour le sport est un besoin qui est de nature malsaine : maintenir un corps athlétique et maigre parfait.

Semblable à d’autres addictions comme la dépendance au sexe, par exemple, la bigorexie est une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis l’année 2011. La bigorexie se développe lentement ; elle survient généralement au cours d’une année. Pour en parler, nous employons le terme de « spoortolisme » ou addiction à l’exercice.

Comme pour les amateurs, ce trouble est présent dans toutes les activités qui sont rigoureuses et répétitives : de la course à pied quotidienne au marathon, en passant par le cardio à domicile ou les machines de musculation à la salle de sport…

De nombreuses personnes s’entraînent toute la journée Cependant, toutes ne parviennent pas à développer une dépendance à l’exercice physique. Les causes de cette affection sont multifactorielles, et tout le monde n’est pas en mesure de la combattre. La génétique de fond, les traumatismes émotionnels et l’incapacité à croire en soi peuvent influer sur le risque d’apparition.

Le sport n’est plus un amusement, c’est désormais un besoin obsessionnel. Il fait généralement partie de la routine quotidienne et peut être pratiqué plusieurs fois par jour.

Il est bon de le savoir.

La dépendance au sport commence par un désir de plaisir et de relaxation, favorisé par des stimulants chimiques et une quantité excessive d’exercice.

L’aspect compulsif et addictif du mouvement est une régularité ; par un entraînement répété, le corps s’habitue aux gestes. Une ritualisation émerge comme une forme de répétition obsessionnelle des gestes.

Quels sont les risques de la bigorexie ?

Une addiction au sport tout au long de la vie peut être dangereuse pour la santé. La bigorexie peut avoir des conséquences psychologiques, physiques ainsi que sociales et les conséquences n’affectent pas seulement le corps mais aussi le bien-être mental de la personne, qui dépend de ses relations ainsi que de son bien-être émotionnel.

L’habitude d’être accro au sport est dangereuse pour la santé car :

  1. Le corps est endommagé et ne peut pas toujours se réparer.
  2. On observe d’autres conditions spécifiques aux femmes
  3. Le cerveau dépendant du sport a besoin d’une dose de sport
  4. La dépendance au sport peut entraîner une obsession de la forme du corps
  5. Une dysmorphie musculaire se développe
  6. Des troubles de l’alimentation se développent
  7. La bigorexie vous coupe de votre cercle social
  8. La bigorexie entraîne une souffrance mentale et physique
  9. Elle entraîne une dépendance aux substances
  10. Elle favorise un risque permanent

Danger 1 : votre corps s’abîme et ne peut pas toujours se réparer.

Les amateurs de sport sont attirés par certains sports. Les sports d’endurance (course à pied et trail, course à pied) ainsi que les sports extrêmes exigent un engagement fervent et une amélioration constante des performances. Si un entraînement régulier et équilibré (moins de 8 heures par semaine) a des effets positifs substantiels sur la santé, l’excès de sport peut entraîner une diminution de l’espérance de vie.

Épuisement physique généralisé, déchirures musculaires, lésions tendineuses Les effets somatiques de la bigorexie ne doivent pas être négligés. Ils sont également mortels, puisque le risque cardiovasculaire augmente au point de provoquer un infarctus.

Une forme d’addiction La bigorexie conduit l’individu à maintenir le même comportement malgré les conséquences négatives. Ce trouble peut mettre le corps en danger de deux manières :

  1. En repoussant ses propres limites en se poussant à aller plus loin ;
  2. En continuant à pratiquer même en cas de blessure, ils sont obligés de revenir à d’autres sports ou à une autre partie de leur corps.

De plus, les personnes souffrant de bigorexie ont généralement une personnalité robuste : il leur est impossible de ne pas atteindre leurs objectifs avec le plus haut niveau (même s’ils seront toujours retardés).

La bigorexie est à l’origine de blessures parfois irréparables. La maladie envahit tous les autres sports et pour obtenir les meilleures performances, les personnes atteintes négligent :

  • Leur temps de récupération est indispensable entre deux entraînements, il n’est souvent pas respecté, d’autant que les séances peuvent avoir lieu fréquemment dans la journée ;
  • Leurs habitudes de sommeil : ils réduisent au maximum leur sommeil pour augmenter leur temps de pratique.

Le corps est constamment stimulé, le muscle n’a pas le temps de se réparer. Les programmes d’entraînement sont rigoureux et les blessures répétitives lourdes sont fréquentes.

Au final, il en résulte une usure précoce des cartilages et des os, ce qui provoque des affections osseuses, notamment dans les sports d’impact. Les entorses, l’arthrose et les fractures de stress affaiblissent la structure osseuse à long terme.

La blessure nécessite alors un traitement par des spécialistes, voire une intervention chirurgicale (prothèses de genou, par exemple). Parfois, la douleur persiste toute la vie, malgré les traitements.

Dans certains cas, le simple fait d’arrêter l’exercice permet au corps de guérir, ce qui entraîne un repli sur soi, qui est l’un des symptômes de l’addiction au sport.

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Danger 2 : des troubles supplémentaires spécifiques aux femmes sont signalés

En raison de l’exercice excessif Certaines femmes qui font du sport sont affligées de problèmes menstruels tels que la dysménorrhée (douleur), des crampes menstruelles ou des règles irrégulièrement espacées, un retard ou une absence totale de cycle menstruel (aménorrhée).

À terme, l’ostéoporose se développe et peut provoquer des fractures de stress. Chez les filles prépubères soumises à un entraînement intense précoce, un retard du cycle menstruel se développe, ce qui a un impact sur la croissance.

Des problèmes de fertilité peuvent survenir. Si vous êtes enceinte, les risques sont des retards de développement importants, des fausses couches à répétition et des douleurs fœtales.

Certaines pratiques intenses comme l’équitation peuvent entraîner des frottements et provoquer l’affection appelée vulvovaginite. Les propulsions et les chocs provoquent souvent un stress urinaire. De plus, les traumatismes thoraciques sont assez fréquents et peuvent entraîner des hématomes et des abrasions sous-cutanées, ce qui peut entraîner une possibilité de calcification.

C’est une bonne idée de savoir.

Le tiercé de l’athlète féminine fait référence à trois éléments :

  1. Les troubles menstruels ;
  2. Une faible densité minérale osseuse ;
  3. Un déficit énergétique.

Danger 3 : le cerveau dépendant réclame sa dose

La bigorexie est un trouble qui entraîne des symptômes comportementaux propres aux addictions. Le cerveau y joue un rôle crucial et la perte de contrôle est constante. En raison des effets du craving, ce mécanisme cérébral vous pousse à pratiquer régulièrement, les bigorexiques sont de plus en plus actifs dans leur vie quotidienne et dépassent facilement les dix heures par semaine.

Il n’y a pas d’ingrédient psychoactif ici C’est le corps qui crée sa propre substance au cours de l’activité physique. Le cerveau est inondé de quatre neurotransmetteurs qui sont responsables de l’extase d’un athlète.

En se liant à des récepteurs, ils permettent la communication d’informations et de messages entre les neurones

  • La dopamine est un composant de toutes les dépendances. Elle affecte le circuit cérébral de la récompense et joue sur le contrôle du plaisir, la motivation et l’attention.
  • La sérotonine a une fonction analgésique et joue un rôle dans l’humeur, le sommeil et l’envie de manger.
  • Il s’agit d’un analgésique opiacé naturel, qui crée un état euphorique ainsi qu’une relaxation. L’adrénaline est une hormone du stress qui contribue à la production d’efforts.

C’est donc cette substance chimique du cerveau, qui comprend des neurotransmetteurs et des hormones libérés en excès, ainsi que leurs effets positifs et satisfaisants, que recherche une personne dépendante du sport.

Comme dans le cas de la toxicomanie ou de la dépendance au jeu, la dépendance est courante dans la bigorexie. Pour obtenir l’effet désiré, la personne doit intensifier l’effort et repousser ses limites pour éprouver les sensations chimiques qu’elle désire. L’augmentation est graduelle et est également régulière.

Contrepartie du sevrage de la dépendance. Il s’agit d’un signe spécifique à tous les troubles de la dépendance lorsque la personne réduit ou tente d’arrêter ses habitudes de consommation de cigarettes, d’alcool ou d’autres substances. Il s’agit d’un signe d’absence du corps.

Elle est douloureuse et difficile à réaliser sans assistance médicale, la désintoxication au sport peut provoquer :

  • Physique : maux de tête, tremblements douleurs articulaires et musculaires ;
  • Psychique : agitation, irritabilité, anxiété, insomnie…

La dépendance au sport n’affecte pas seulement le corps ; Une grande partie du terrain d’intoxication se situe dans le cerveau ainsi que le circuit de la récompense. Par ses symptômes, la bigorexie peut prendre toute l’énergie physique et l’espace mental d’un individu. Il devient difficile de fonctionner autrement puisque tout est contrôlé par le cerveau, qui exige sa médication.

Il existe des échelles de dépendance spécialement conçues pour certains sports comme la course de fond ou le bodybuilding.

C’est bon à savoir.

La méthode des 5C permet d’identifier les cinq principaux symptômes de la dépendance :

  1. La perte de contrôle est évidente ;
  2. Le désir de pratiquer ce sport est inexplicablement impérieux ;
  3. La compulsion est l’activité physique qui crée la dépendance ;
  4. La continuité : l’usage est toujours le même ;
  5. Les conséquences : Les effets négatifs n’arrêteront pas le comportement.

Danger 4 : la dépendance au sport conduit à une obsession de l’image corporelle

La personnalité de la personne bigorexique est obsédée par son poids, sa masse corporelle (graisse et muscles) et ses performances. Même si la recherche du bien-être chimique est un élément de la démarche, l’objectif principal est souvent de trouver le corps idéal.

Réduire la graisse et modeler les muscles, et réduire le poids. C’est généralement la raison de la pratique excessive du sport.

Les athlètes souffrant d’un état pathologique s’efforcent constamment de rendre leur corps parfait. La concurrence est nombreuse et les médias sociaux soutiennent cette quête, poussant sans cesse à en faire plus afin d’obtenir le corps le plus fort et le plus en forme.

Cependant, toute l’existence d’un individu bigorexique est basée sur ce désir d’apparence. Tout tourne autour de cela.

Ce qui rend la dépendance plus forte, c’est la capacité qu’elle a de renforcer son estime de soi en modelant elle-même son corps. Elle se rend compte qu’elle a des capacités d’endurance et des aptitudes physiques qui influent positivement sur l’image qu’elle donne d’elle-même.

Ainsi, elle est satisfaite (pendant quelques minutes seulement, mais ce n’est jamais assez) et répond également aux normes de la société qui encourage le corps parfait. Vos efforts sont loués et félicités par une foule (lors de concours, ou via les réseaux) de plus en plus sévère et exigeante.

Certaines habitudes augmentent les chances d’être atteint de comportements obsessionnels :

  1. Les personnes qui valorisent l’image corporelle, comme la gymnastique, la danse ou la natation synchronisée.
  2. Les sports qui nécessitent un contrôle du poids (judo et lutte, judo,) ;
  3. Entraînement stéréotypé, comme le cyclisme, la course à pied ou le bodybuilding
  4. Les sports d’endurance comme l’athlétisme.

La bigorexie est une habitude qui se veut parfaite, sans défaut et constante dans les sports qui permet de garder le contrôle de son apparence que ce soit devant le miroir ou le regard des autres.

L’estime de soi ne repose que sur ces actes routiniers qui sont répétitifs. La reconnaissance de vos pairs dans ce cercle est aussi importante que les résultats et le mode de vie devient finalement un moyen de vivre dans un monde où rien d’autre n’a d’importance.

Parfois, les modifications physiques sont extraordinaires, par exemple lorsqu’il s’agit de bodybuilding, par exemple. Le corps est transformé en quelque chose qui n’est pas standard ou sculpté à l’extrême et dissimule parfois la présence d’une dysmorphie musculaire.

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Danger 5 : la dysmorphie musculaire est le résultat d’une maladie génétique.

Entre le culte voué à l’image du corps et le désir de performance, on peut déceler le complexe d’Adonis chez les bigorexiques.

L’obsession de leur apparence se caractérise par des préoccupations constantes concernant leur apparence ainsi que par des pratiques sportives excessives : porter une tenue vestimentaire méticuleuse pour renforcer l’estime de soi ; passer de longues heures devant le miroir pour chercher une imperfection (et entrer dans un état d’anxiété si nécessaire) et dépenser beaucoup en produits cosmétiques…

La peur du défaut, ou la crainte d’une disproportion Les troubles dysmorphophobiques sont extrêmement fréquents chez les personnes qui souffrent de bigorexie.

La perception du corps est déformée car le muscle n’est pas suffisamment gonflé, et la graisse toujours sur-présente. Le besoin de se sentir en sécurité est constant, et l’estime de soi en pâtit car elle n’est alimentée que brièvement : le mécontentement à l’égard de son corps prend toujours le dessus.

Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, Adonis modifie son alimentation, même si cela a pour conséquence de tomber dans une anorexie inversée.

Danger 6 : les troubles du comportement alimentaire se développent

Le lien entre les troubles alimentaires et la bigorexie est fréquent. Pour obtenir des résultats plus rapides, l’individu modifie son régime alimentaire de manière à créer un déséquilibre. Par exemple, en consommant des calories riches en protéines ou en brûlant des graisses pour perdre du poids. La frontière entre les BED peut être floue.

Les anorexies comportementales et la condition de bigorexie peuvent être une possibilité. Contrairement aux anorexies restrictives et mentales « classiques » (qui consistent à s’empêcher de manger pour éviter de prendre du poids), ces anorexies sont basées sur la consommation d’aliments spécifiques.

Dans la bigorexie, on retrouve le contraire de l’anorexie : la nourriture est utilisée uniquement pour augmenter la masse musculaire. L’importance du muscle est plus grande que la maigreur.

Dans ce type de dysmorphie musculaire, les personnes ne sont pas satisfaites de leur taille musculaire qui n’est jamais assez grande. Elles font tout pour y arriver : shakes de protéines en poudre, consommation excessive de produits laitiers et de viandes animales…

Dans le cas des athlètes anorexiques, on préfère maintenir un poids idéal via des sports d’endurance comme le roller, le vélo ou la course à pied. La perte de poids est volontaire et réalisée dans le but d’atteindre les objectifs ou même d’en obtenir de meilleurs.

Mais c’est un véritable CAT qui est souvent associé à la bigorexie, ce qui met la vie en danger. De plus, des comportements purgatifs comme les vomissements peuvent être observés en cas de crise alimentaire, ce qui augmente encore la gravité de ce trouble comorbide.

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Insuffisance de l’alimentation et alimentation malsaine

Les deux troubles sont bien compatibles. L’orthorexie est un trouble de l’esprit où les mécanismes de l’alimentation dépendent du  » manger sain  » : cette obsession proche de l’obsession supprime tout aliment jugé malsain pour la santé.

La personne atteinte d’un trouble bigorexique manifeste son état en étant sélective quant aux aliments qu’elle consomme et en privilégiant certains aliments comme les fruits et légumes, les céréales complètes ou les produits biologiques. Il évite les aliments qu’il croit nocifs : le sucre et les graisses en font généralement partie.

De même, l’utilisation de compléments alimentaires en grande quantité est courante. Il s’agit de donner le meilleur à son corps. Grâce à cette sélection draconienne et à ce comportement restrictif, les comportements anorexiques s’installent ou se renforcent.

Même si l’orthorexie est une croyance non fondée sur la science, les personnes qui souffrent de bigorexie sont généralement des experts en diététique car elles sont conscientes de l’impact de leur alimentation sur leurs activités sportives.

Tout est pesé en fonction du gramme et des rituels peuvent être mis en place (ne pas manger des aliments qui ont été cueillis pendant plus d’une heure, par exemple, de peur de perdre tous leurs bienfaits).

A cet égard, certains bigorexiques abandonnent leurs addictions aux substances nocives pour maintenir leur corps en bonne santé, notamment le tabac, l’alcool et même le cannabis. Cependant, malgré un équilibre apparent, le régime alimentaire choisi n’est pas forcément plus sain car les carences et la fragilité sont dans un corps déjà stressé, ce qui augmente les possibilités de blessures.

Les invitations au restaurant ou les dîners sont généralement refusés pour ne pas enfreindre le régime strict qui est imposé. L’alimentation des athlètes souffrant de pathologies est presque aussi importante que le sport, même si elle prend le pas sur le reste, notamment à l’heure des repas, au détriment des relations avec les membres de la famille.

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Danger 7 : La bigorexie vous coupe de votre cercle social

Dans la vie d’une personne bigorexique, le sport est la chose la plus importante. La personne va mettre de côté son capital social sur d’autres choses pour se consacrer à l’entraînement. Comme toutes les addictions, l’émergence de la bigorexie dans le domaine professionnel ou intime est l’une des conséquences les plus graves.

Lorsque les sports et leur pratique deviennent de plus en plus intenses, la planification de l’emploi du temps est généralement axée sur le fait que. Pour les compétitions, elles sont prévues trop à l’avance, ne laissant pas de place pour s’entraîner. Elles sont une priorité dans l’emploi du temps, et chaque minute est utilisée pour se réaliser dans l’entraînement.

Au final, les autres activités sont ignorées et même celles que nous appréciions auparavant. Par exemple, les sorties en soirée sont abandonnées pour laisser du temps au sommeil ou à l’entraînement. Le groupe de copains se réduit à ceux qui pratiquent le même sport.

En ce qui concerne les familles, le temps passé avec les membres de la famille est souvent limité et n’est souvent pas de la meilleure qualité. Les changements d’humeur et l’irritabilité indiquent le manque de. Les pensées de la personne bigorexique sont concentrées sur le sport. Il faut une énorme quantité d’énergie pour l’en détacher.

Le sport pathologique favorise la nature égocentrique et peut affecter les relations amoureuses Les sentiments d’abandon de l’un par l’autre, l’incapacité de communiquer et les problèmes de libido peuvent affecter un couple.

Lorsqu’il s’agit du niveau professionnel (ou scolaire), les conséquences ne sont pas à la hauteur L’organisation à la minute près de l’agenda de la personne bigorexique ne lui laisse aucun temps libre. Elle part aussi vite qu’elle peut après le travail, utilisant parfois le créneau horaire du déjeuner pour s’entraîner, puis s’éloigne de plus en plus de ses collègues. Elle ne parle presque jamais, sauf si sa passion sexy est évoquée.

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Lorsque la dépendance prend le dessus et que l’addiction devient un facteur majeur, les effets sur le travail ou l’école peuvent être catastrophiques : difficultés de concentration problèmes de mémorisation anxiété, nervosité, irritabilité retards, voire absences fréquentes afin de profiter de l’habitude.

Séparation divorce, licenciement, disputes retrait L’impact social de l’obésité ne doit pas être ignoré et cet isolement peut aggraver les problèmes psychologiques dont souffrent les personnes souffrant d’addiction au sport.

Danger 8 : la bigorexie crée de la souffrance et des troubles mentaux

Les troubles anxieux sont généralement liés à la recherche de performances toujours plus élevées : le stress et l’anxiété sont fréquents chez les athlètes atteints de pathologies.

Entre l’angoisse de la peur de l’échec, c’est-à-dire la peur d’échouer et de ne jamais atteindre les objectifs que l’on s’est fixés et l’angoisse de la performance (l’angoisse de ne pas être aussi performant que l’on voudrait), l’état psychologique de la personne bigorexique est soumis à des pressions constantes.

L’épuisement pendant le sport est le signe que la pression de l’entraînement est trop forte.

La maladie s’accompagne souvent de honte et est souvent identifiée par le groupe. La possibilité de mentir est alors envisageable entraînant culpabilité et colère.

Cette culpabilité est renforcée lorsque les séances d’entraînement ne sont pas maintenues, lorsque les objectifs ne sont pas atteints ou dépassés ou lorsque les restrictions de style de vie (comme le régime alimentaire) ne sont pas suivies. La frustration et la colère s’emparent de l’individu, mais elles sont également ressenties par le monde professionnel et l’entourage.

Les comportements obsessionnels compulsifs peuvent se manifester par des rituels ou un désir de propreté.

La décision d’arrêter de faire du sport dans le cas de la bigorexie peut entraîner des symptômes de sevrage similaires à ceux d’autres addictions. C’est le sevrage qui peut déclencher les symptômes psychologiques les plus intenses et provoquer un stress mental intense : dépression, anxiété, insomnie…

C’est une bonne idée de savoir.

L’addiction au sport se crée généralement sur un terrain fertile et n’est pas le fruit du hasard. Les troubles de la dépendance sont une forme d’adaptation qui aide les gens à faire face au stress de la vie, notamment pour ceux qui souffrent de carences affectives. Pour certains, il est essentiel de combler le manque de pensées ou d’émotions. Ainsi, le sport se transforme en une drogue qui atténue le stress psychologique ou physique, soulage la douleur et apaise les sentiments. Pour d’autres, il permet de combattre l’ennui, la solitude ou la passivité.

Danger 9 : elle conduit à la consommation de certaines substances

Les stéroïdes anabolisants (dérivés hormonaux de la testostérone) sont extrêmement risqués, même si leurs effets négatifs sont souvent ignorés par les athlètes en raison de leur efficacité.

Les substances dopantes peuvent être utilisées pour améliorer les performances tant mentales que physiques. Corticostéroïdes ou EPO, également connu sous le nom de médicament bronchodilatateur, il existe de nombreuses substances qui « garantissent » que les athlètes donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Les stéroïdes peuvent également aider à atteindre l’objectif d’une forte masse musculaire. Cependant, ils peuvent entraîner des conséquences négatives plus ou moins graves : acné, régression du cancer des testicules, maladies cardiaques et troubles mentaux. De plus, les stéroïdes augmentent le risque de dépendance aux opioïdes.

La pathologie sportive pouvant provoquer de multiples blessures susceptibles d’entraver les activités, le recours aux antidouleurs n’est pas rare. Ces médicaments (comme le GHB) permettent de soulager la douleur et le bien-être et, par conséquent, de soulager la douleur ressentie par notre corps. Cependant, ils présentent également un potentiel de dépendance extrêmement puissant.

Le danger de devenir dépendant doit être souligné, d’autant plus que la polyconsommation peut déclencher une manifestation plus rapide et plus intense des troubles de la dépendance. L’ingestion de substances psychoactives a des conséquences lors de la phase initiale de consommation, qui peuvent toutefois conduire à une intoxication, à long terme et avec des effets plus néfastes sur les capacités cognitives.

Danger 10 : Il favorise le danger permanent

Le dopage de produits ou même de drogues est parfois pratiqué pour combattre la peur de l’inaction. Cette peur de l’inaction pousse la personne à s’auto-exciter, en prenant certains médicaments psychoactifs. De plus, les jeunes qui pratiquent des sports intenses sont plus dépendants des produits dopants et autres drogues que le reste d’entre nous.

Cependant, la consommation de drogues peut avoir des conséquences et encourage les comportements hétéro-agressifs. Des études ont prouvé que la surconsommation d’exercice (plus de 8 heures par semaine) chez les hommes augmente leur agressivité et les rend plus susceptibles de s’impliquer dans des combats et de se mettre en danger.

Les personnes atteintes de bigorexie sont généralement avides de sensations fortes et feront tout leur possible pour éviter l’ennui. Même lorsqu’elles sont blessées, elles continueront à faire de l’exercice, ce qui peut avoir des effets négatifs irréparables. Elles se sentent en sécurité et croient avoir le contrôle total de leur corps, mais leurs besoins ne sont en aucun cas entendus.

Le fait de ne pas être conscient des signaux de douleur qu’ils renvoient peut les amener à effectuer des actions qui s’apparentent à une expérience. Le corps est soumis à des exercices physiques excessifs pour répondre à l’odieuse affliction de la maladie jusqu’à un point où il n’y a plus de retour possible. Certaines activités, comme la danse classique ou le bodybuilding, prennent clairement plaisir à cet inconfort.

Les choses à retenir

Dans une société qui promeut des modes de vie « sains », l’exercice physique n’alerte pas toujours les personnes souffrant de bigorexie. Cependant, un traitement précoce est un facteur clé de la guérison. C’est généralement la blessure qui est à l’origine du diagnostic de ce trouble. Le traitement de la bigorexie est possible car il s’agit de trouver le bon équilibre dans l’exercice et le plaisir qui y est associé sans avoir à arrêter complètement le sport. Les thérapies adaptées peuvent vous aider à vous débarrasser de ce trouble Les psychologues de la Clinique E-Health accompagnent les patients souffrant de cette addiction.

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