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12 conseils pour stopper les crises de boulimie

La boulimie est un trouble de l’alimentation qui survient lorsque la personne qui en souffre est constamment en lutte contre un besoin qu’elle essaie de contrôler. C’est la réponse que son esprit a découvert pour soulager les symptômes de la dépression. Le trouble boulimique chronique crée un cycle sans fin auquel il est difficile de mettre fin.

Les effets psychologiques sont dévastateurs : déplaisir, honte, culpabilité… alors que le corps est affligé des dommages résultant des méthodes de purgation. Le risque de vomissement est élevé et peut entraîner une hospitalisation. La vie sociale est ruinée à cause de cette maladie qui se propage partout. Dans cet article, il existe un moyen d’arrêter de manger excessivement. Nous vous proposons douze suggestions qui sont plus efficaces si elles sont couplées à une thérapie.

Le résumé de l’article

  1. Comment se manifestent les crises de boulimie ?
  2. Comment arrêter de trop manger ?
    1. Conseil n° 1 : étudiez vos déclencheurs
    2. Conseil n°2 : gardez une trousse d’urgence
    3. Conseil n° 3 : libérez-vous du poids de la culpabilité
    4. Conseil n° 4 : Acceptez vos émotions
    5. Conseil n° 5 : Apprenez à connaître la nature de la dépendance
    6. Conseil n° 6 : Faites une pause pour respirer.
    7. Conseil n° 7 : rétablissez les repas
    8. Conseil n° 8 : Soyez présent
    9. Conseil n° 9 : Connectez-vous avec votre corps
    10. Conseil n° 10 : Confiez-vous à quelqu’un qui n’est pas vous.
    11. Conseil n° 11 : Retrouvez un bon sommeil
    12. Conseil n° 12 : Participez à une thérapie
  3. Que faut-il faire le lendemain d’une crise de boulimie ?
    1. Étape 1 : Acceptez la crise
    2. Étape 2 : Ne compensez pas
    3. Étape 3 : comprenez la cause de la crise

Comment les symptômes de la boulimie se manifestent-ils ?

La boulimie est un type de trouble connu sous le nom d’hyperphagie boulimique (BED). Les crises de boulimie se font souvent en secret et peuvent se dérouler en trois phases.

Les signes d’une crise de boulimie

La crise de boulimie répond toujours aux symptômes typiques de ce trouble :

  1. Une obsession intense de la nourriture avec un besoin incontrôlable de consommer de la nourriture ;
  2. Une perte de contrôle flagrante de la nourriture au cours de laquelle la personne consomme de grandes quantités de nourriture sur une courte durée ;
  3. Douleurs abdominales et nausées ;
  4. un comportement de purge tel que des vomissements provoqués par la prise de diurétiques ou de laxatifs et le jeûne ;
  5. le sentiment de regret, de culpabilité et de dégoût de soi.

La boulimie purgative fait partie des TCA (troubles du comportement alimentaire) qui surviennent souvent dans un état de déni et se déroulent en trois phases :

  1. Le stade pré-binge de la boulimie peut être dépeint par une agitation émotionnelle tendue, qui est une combinaison de tension, d’anxiété et de malaise. La nourriture devient la première pensée, car c’est la seule solution que la personne peut utiliser pour soulager son esprit. De cette façon, il est vrai que la boulimie a beaucoup de points communs avec l’orthorexie. La personne souffrant de boulimie est en lutte constante et s’épuise ; cependant, ses pensées prennent le dessus. La volonté finit par être remplacée par l’envie d’être l’esclave des pensées, et la personne finit par craquer sous la pression des pensées envahissantes.
  2. La phase d’ingestion massive de nourriture est au cœur des crises boulimiques. Le patient peut faire l’expérience d’une dissociation et manger sans satisfaction, ou même pour ne pas penser ou ressentir. C’est généralement la douleur physique qui met fin à la frénésie alimentaire.
  3. Le stade de la purge La personne qui vomit après avoir mangé, ce qui la soulage. Cependant d’autres comportements compensatoires peuvent être employés (laxatifs comme le sport ou le jeûne).

Cette dernière phase se retrouve dans l’anorexie mentale. Suite à la crise de boulimie, dans la phase post-binge eating, la douleur émotionnelle est importante et s’ajoute à la fatigue. La personne est envahie par la culpabilité, son sentiment de culpabilité est écrasant et elle se jure de ne pas répéter la même erreur.

L’individu pourrait finir par se priver de nourriture « normale » et ne survivre que par des cycles de frénésie alimentaire jusqu’à ignorer complètement ses habitudes alimentaires ainsi que sa qualité de vie quotidienne.

Comment arrêter de trop manger ?

La boulimie nerveuse réagit de la même manière que les autres troubles du comportement alimentaire et dans lesquels on retrouve l’anorexie nerveuse ainsi que l’hyperphagie boulimique. Elle peut être le résultat de crises fréquentes. Ces épisodes de frénésie alimentaire peuvent perpétuer l’état et il n’est pas facile de les éliminer. Toutefois, si vous vous concentrez sur les composantes comportementales, émotionnelles et psychologiques de la maladie, vous pourrez contrôler les fringales en les diminuant, voire en les éliminant complètement de votre mode de vie. Découvrez nos 12 conseils pour vaincre vos crises :

    Conseil n° 1 : Étudiez les facteurs qui déclenchent vos crises de boulimie
    Conseil n° 2 : Gardez une trousse d’urgence avec les premiers secours
    Conseil n° 3 : Laissez tomber le poids de la culpabilité
    Conseil n° 4 : Acceptez vos émotions
    Conseil n° 5 : Renseignez-vous sur la dépendance
    Conseil n° 6 : Faites une pause pour respirer.
    Conseil n° 7 : Reprenez vos repas
    Conseil n° 8 : Souvenez-vous d’être présent lorsque vous prenez votre nourriture
    Conseil n° 9 : Trouvez un moyen de vous reconnecter avec votre corps
    Conseil n° 10 : Faites confiance à une autre personne
    Conseil n° 11 : Récupérez un sommeil sain et réparateur
    Conseil n° 12 : Commencez une thérapie
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Conseil n° 1 : étudiez les déclencheurs de vos crises

Si vous avez récemment fait une crise ou si vous en ressentez l’envie, il est vital de faire l’effort d’étudier la situation pour identifier les éléments déclencheurs. Cela inclut l’analyse du contexte, des éléments extérieurs ainsi que de votre état mental…

Vous pouvez examiner vos sentiments avant et après la crise de boulimie, en vous posant certaines questions : Quelles émotions éprouviez-vous et, si vous réfléchissiez, quelle était votre humeur ? Y avait-il un événement particulier qui vous a donné envie de vous faire plaisir ou était-ce un moment particulier de la journée ?

Il s’agit de l’étape initiale pour comprendre la fonction de pilotage automatique de la frénésie. Pour faciliter cet exercice, vous pouvez le noter dans votre carnet (ou tout autre type de support que vous aimez) afin d’y revenir au fur et à mesure de votre progression. L’essentiel ici est de noter vos humeurs (ennui ou souffrance, colère ou tristesse, …) afin de repérer les déclencheurs qui provoquent les pensées boulimiques.

Conseil n°2 : gardez une trousse d’urgence chez vous.

Si vous êtes capable d’identifier les déclencheurs des troubles alimentaires, vous saurez alors quelles situations difficiles éviter, anticiper ou remplacer. Comprendre vos déclencheurs, c’est savoir comment y faire face…

Avec une faible tolérance à la détresse et une difficulté à gérer les affects intenses ou négatifs, il est essentiel de mettre en place de nouvelles habitudes pour surmonter les troubles alimentaires.

Pour y parvenir, vous devrez créer une sorte de « kit de secours » comprenant tous les comportements nécessaires qui vous permettront de vous remplacer par la nourriture.

Par exemple, si vous avez réalisé que l’anxiété est un déclencheur important et que le fait de prendre un bain dans un jacuzzi vous détend, vous pouvez l’inclure dans votre kit. C’est à vous de personnaliser votre trousse de secours comportementale en fonction de ce qui est efficace pour vos humeurs, comme une promenade à l’air libre lorsque vous vous sentez triste ou stressé ou appeler un être cher pour apaiser votre anxiété, etc.

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Conseil n°3 : libérez-vous du poids de la culpabilité

Après une crise de boulimie, vous ressentez probablement un sentiment de culpabilité. Vous avez le contrôle et vous avez fait tout ce que vous pouviez pour vous en débarrasser, et puis, malgré tous vos efforts, vous craquez.

Au-delà de la tentation de manger davantage, la culpabilité se présente sous différentes formes, notamment la culpabilité de manger d’une manière qui n’est pas correcte ou de se faire du mal et de faire du mal aux autres, la culpabilité de ne pas pouvoir suivre vos habitudes de consommation, la culpabilité de dépenser une quantité excessive d’argent et la culpabilité de blesser quelqu’un d’autre de la mauvaise manière.

Cette culpabilité perpétue le cercle vicieux de la maladie en affectant votre estime de soi et en augmentant votre niveau d’anxiété.

Bon à savoir.

Vous avez le droit de « crier » mais vous devez apprendre à vous débarrasser de la totalité de ce sentiment qui peut engloutir tout votre cerveau.

La boulimie est une maladie Elle n’est pas le résultat d’une incapacité à lutter Vous n’êtes pas en faute, c’est la maladie qui vous consume.

La culpabilité est l’élément le plus important pour vomir le trouble de la boulimie et c’est un défi de l’éliminer.

Conseil n° 4 : soyez acteur de vos émotions

Si vous ressentez l’envie de manger, c’est généralement pour supprimer les sentiments négatifs qui vous envahissent : la peur, l’ennui, le manque d’intérêt ou l’anxiété. Le lien entre nourriture et sentiments révèle souvent un manque de contrôle émotionnel à l’origine du trouble. Dans tous les cas, la frénésie alimentaire vous permettra de mettre fin au problème sans avoir à affronter directement l’émotion.

Il est essentiel que vous développiez la capacité de vous reconnecter à votre état émotionnel en l’acceptant, en l’écoutant et en essayant de prendre conscience des demandes qu’il tente d’exprimer (sécurité, confiance, réassurance…).

Il est essentiel de découvrir les solutions qui sont en vous pour découvrir les ressources que vous avez à portée de main afin de ne pas avoir recours aux crises boulimiques comme une réaction rapide ou superficielle.

La nourriture ne résout pas la cause profonde de votre humeur. Il peut être difficile d’exprimer clairement les émotions que vous ressentez, d’où la nécessité d’utiliser l’expression « roue des émotions ». Il s’agit aussi de pouvoir les reconnaître et mieux les accepter, et de leur donner l’espace qu’elles méritent.

Conseil n° 5 : soyez conscient de la dépendance

La boulimie, par ses causes psychosomatiques et psychologiques, peut être décrite comme un type de dépendance alimentaire L’envie de manger est constante et il est difficile de l’éviter.

L’excitation est croissante. La perte de contrôle est évidente car le besoin est satisfait avant d’avoir atteint l’apaisement et la culpabilité est évidente ainsi que l’épuisement. Les troubles alimentaires hyperphagiques répondent à ce mécanisme de stress. La libération de dopamine par la nourriture déclenche un calme et un apaisement.

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La dépendance au comportement alimentaire est la même que la dépendance à la drogue ou à l’alcool. L’envie que vous ressentez de tout manger n’est pas de votre faute C’est votre cerveau qui l’exige.

Comme toute dépendance (émotionnelle ou physique), alcool, drogue, nourriture, alcool, etc…) …), la prise de conscience est la première étape pour vous aider. Un traitement thérapeutique adaptable vous aidera à supprimer ce TDA et ce trouble de l’attention, alors n’ayez pas peur de vous adresser à un psychologue spécialisé dans les troubles alimentaires.

Conseil n° 6 : faites une pause pour respirer.

Un mode de vie actif et le manque de temps libre peuvent vous empêcher de respirer correctement. Or, bien respirer, c’est apporter le maximum d’oxygène nécessaire à votre corps ainsi qu’à votre cerveau pour qu’il soit dans de bonnes conditions. Elle peut également favoriser la relaxation et la conscience de soi.

Dans le cas de la boulimie, le désir de compulsion est inexprimable et écrasant. Il est impossible de résister : on est comme saisi.

La cohérence cardiaque est un instrument facile à mettre en place et qui peut être activé en cinq minutes seulement.

Il peut être utilisé chaque fois que vous avez besoin de vous concentrer et de diminuer l’anxiété qui se forme dans votre corps. Par exemple, si vous remarquez qu’une crise de boulimie approche, cette technique de respiration peut vous aider à en limiter l’impact. Elle ne mettra pas fin à l’envie de manger, mais elle en diminuera l’intensité.

Conseil n° 7 : rétablissez les repas

Les crises peuvent avoir complètement remplacé vos repas ou modifié vos habitudes alimentaires. Au final, vos signaux de satiété et de faim sont définitivement confondus. Vous ne savez plus si votre appétit est en hausse et quand vous êtes rassasié.

C’est la raison pour laquelle il est essentiel d’essayer de revenir à des repas réguliers. Si vous êtes en mesure de les partager avec d’autres personnes, car la capacité à profiter de ces moments avec d’autres personnes est un facteur important dans la gestion des troubles alimentaires comme les crises de boulimie. Les aliments dont la texture est moelleuse vous permettent de recréer la sensation d’être : il ne s’agit pas seulement d’engloutir.

Une alimentation riche en protéines et en féculents peut vous aider à limiter vos crises de boulimie. À cet égard, une éducation nutritionnelle dispensée par un nutritionniste pourrait être bénéfique pour vous aider à vous défaire de certaines croyances et vous aider dans votre nouveau plan de régime.

Conseil n° 8 : soyez présent lorsque vous consommez de la nourriture.

L’état de pleine conscience est un état d’esprit qui vous aide à vivre dans le présent. Il implique un sentiment d’appréhension à travers chaque expérience, et par conséquent lorsque vous mangez. La boulimie peut vous faire perdre le lien avec les sentiments et les sensations. La raison pour laquelle vous mangez est de soulager un sentiment de malaise.

Se connecter à soi-même et à ses sentiments est essentiel pour apprendre à consommer de la nourriture de manière saine.

Il s’agit de se mettre en position de manger délibérément notamment en mangeant à une table sans écran, et sans divertissement.

Vous pourrez alors utiliser tous vos sens à la préparation des aliments : ses couleurs ainsi que ses arômes, ses goûts, ses textures, ses expériences sensorielles… Veillez à profiter de chaque bouchée, de chaque instant.

Ainsi, la méditation est un outil supplémentaire pour vous aider à arrêter de trop manger car elle vous apprend à utiliser l’état d’esprit à chaque instant et à être plus conscient de vos propres sentiments et pensées.

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Conseil n° 9 : Connectez-vous avec votre corps

Dans les cas de TCA et de boulimie, la connexion avec le corps est endommagée. Cette connexion est généralement perdue, et il est crucial de tenter de la rétablir progressivement. Différentes méthodes peuvent y contribuer.

Les massages sont une excellente méthode pour se détendre : vous pouvez les faire vous-même en utilisant de l’huile végétale, ou avoir le temps de vous faire masser par un expert, en profitant de ce moment pour vous détendre complètement.

La sophrologie et le yoga sont des méthodes douces qui peuvent vous aider à vous reconnecter à votre corps et à vos sens. L’acupuncture, une technique qui agit directement sur certains organes, est également bénéfique pour rétablir un flux d’énergie dans tout le corps.

Conseil n° 10 : parlez à une tierce personne

Pour arrêter de trop manger et pour soulager l’anxiété qui en découle, communiquer avec ses proches est généralement efficace. Communiquer vos pensées d’une certaine manière avec une personne qui se soucie de vous vous permettra de faire part de vos sentiments et de prendre du recul par rapport à vos expériences quotidiennes.

Ce n’est pas facile au début, car vous risquez d’être envahi par la honte, la peur et la culpabilité. Mais exprimer vos troubles avec vos proches peut être la première étape pour traverser votre crise.

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C’est bon à savoir.

Si vous n’êtes pas en mesure de vous confier aux membres de votre famille et à vos connaissances, il existe des organisations d’entraide pour les troubles alimentaires qui seront heureuses de vous rencontrer et de vous offrir leur soutien.

De même, rencontrer des personnes qui ont souffert de boulimie peut être un moyen d’envisager le problème différemment, tout en reconnaissant la possibilité d’un rétablissement.

Conseil n° 11 : Profitez d’une bonne nuit de repos

La boulimie est généralement associée à l’insomnie, et aux troubles du sommeil en général. Ils affectent toutes les fonctions physiologiques et l’humeur, ce qui peut conduire à l’apparition d’états anxieux. Les effets de l’habitude de trop manger le soir peuvent affecter la qualité de votre sommeil.

Rétablir votre routine de sommeil en décalant progressivement l’heure du coucher sera bénéfique pour votre corps et votre esprit.

La reprise d’un exercice modéré comme le yoga, ou même une pratique méditative peut vous aider à cet égard. En définitive, l’aromathérapie et la phytothérapie peuvent soulager l’anxiété et favoriser le sommeil. Avec des huiles essentielles, des tisanes ou des compléments alimentaires. La liste est longue pour vous fournir un remède naturel efficace contre le stress et non dépendant.

Conseil n° 12 : commencez par un traitement

La vérité est que pour éviter les crises de boulimie, il faut du temps et un traitement est la meilleure solution.

Un diagnostic précis est essentiel pour évaluer avec exactitude votre situation ainsi que sa gravité, mais aussi pour prendre en compte les éventuelles comorbidités liées au trouble alimentaire dont vous souffrez.

Cette aide vous permettra de découvrir la cause de votre trouble boulimique, et de l’éliminer.

Pour réduire rapidement la fréquence des crises et par conséquent des vomissements, qui sont extrêmement préjudiciables pour l’organisme, les traitements cognitifs et comportementaux ont des résultats très positifs.

L’utilisation de l’EMDR et de l’hypnose est également efficace. Le traitement étant généralement pluridisciplinaire , un bilan médical continu permettra d’aborder les effets physiologiques de la maladie, tels que la dénutrition, les troubles métaboliques ou fonctionnels de la digestion dus aux vomissements…

Que faire après une crise de boulimie ?

Après avoir subi une crise boulimique, il n’est pas rare de se sentir gêné. Il existe plusieurs moyens que vous pouvez employer pour atténuer la culpabilité que vous ressentez après une crise. Voici trois étapes à suivre le jour suivant un incident :

    Étape 1 : Accepter la crise
    Étape 2 : Ne pas compenser
    Étape 3 : Comprendre la cause de la crise

Étape 1 : Accepter la crise

La première mesure à prendre à la suite d’un événement est de le reconnaître. Vous ne pouvez pas revenir en arrière et réparer la situation. En l’acceptant, vous avez mis de côté vos inquiétudes concernant votre boulimie et vos ruminations sur la crise qu’elle a provoquée.

Une fois que vous aurez accepté la situation, vous serez en mesure de mieux la comprendre et de trouver des moyens d’éviter qu’elle ne se répète.

Étape 2 : Ne pas compenser

Souvent, à la suite d’une crise, les personnes souffrant de boulimie tentent de compenser en mangeant davantage ou en prenant des laxatifs, voire en jeûnant. Ces méthodes de compensation ne vous aideront pas à arrêter les crises de boul imie et peuvent être néfastes pour votre santé.

Les techniques compensatoires peuvent encourager d’autres crises en créant un cycle sans fin autour de votre désir soudain de consommer de la nourriture.

Étape 3 : Comprendre la cause de l’hyperphagie boulimique

La dernière étape à franchir le jour suivant la crise est de déterminer la raison de la crise. La raison de votre crise était-elle due à l’ennui ou à un sentiment négatif de peur d’être seul ou à une image négative du corps ou à une faim inattendue ?

Il existe une variété de raisons pour la condition connue sous le nom de boulimie. Une fois la cause déterminée, vous serez en mesure de gérer plus efficacement vos crises de boulimie. Par exemple, si c’est l’ennui qui vous pousse à vous laisser aller, la solution pourrait être de pratiquer une activité sportive ou artistique.

Si vous ne parvenez pas à identifier la raison, vous pouvez faire appel à un expert en santé mentale qui vous aidera à suivre une thérapie. Divers traitements sont efficaces pour vaincre les symptômes de la boulimie, notamment l’hypnose, la TCC ou même la thérapie interpersonnelle.

Les choses à retenir

La boulimie est un état qui vous enferme complètement, et dont les mécanismes émotionnels, psychologiques et comportementaux sont au cœur. Les crises boulimiques et les habitudes alimentaires qu’elles engendrent peuvent avoir des conséquences dangereuses pour votre santé physique et mentale. Elles ne sont pas de votre faute et vous pouvez prévenir ces problèmes ; cependant, il est essentiel de prêter attention à votre corps et de faire le premier pas vers la guérison. En avançant, petit à petit, avec patience et compassion envers vous-même, vous pourrez reprendre votre vie en main et rétablir une relation éclairée avec la nourriture.

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